Du 24 au 31 mai 2010, j'ai accompagné un voyage scolaire à Cardiff. Voici quelques instants que je partage avec vous.


Après une nuit fort inconfortable en bus, nous voici à Calais pour embarquer sur le Ferry.

(une voiture écolo???? )
Le petit déjeuner est prévu mais il ne sera pas aussi agréable que la promenade sur le pont au grand air où je fais quelques clichés

dont les falaises de Douvres qui s'annoncent.
Le bus nous emmène alors à Stonehenge, vous savez l'alignement de pierres.

Sur la route on croise des panneaux apétissants,
d'autres qui nous font naïvement sourire ;)

de même que cette voiture Dog Unit ;)

Bon je vous avoue que c'est...petit. On s'attend à quelque chose de grandiose et puis bof quoi....Il paraît que le 21/06 il y a foule pour le solstice d'été car le lieu est rempli de symboliques liées à cette date.

Je croiserai quand même un monsieur qui milite pour le repos tranquille des ancêtres.
Je n'ai pas tout compris, il faut dire que mes cours d'anglais remonte à 20 ans...lors d'un voyage scolaire à Londres ;) Heureusement le séjour chez Rob, notre hôte, me permettra de me dérouiller un peu et avec Marie, ma coloc', nous avons formé un duo épatant. Si j'osais, je vous montrerais la vidéo où Marie essaye d'expliquer un vol en parapente en anglais, à pisser de rire!!!
Nous avons donc été hébergées chez Rob et son locataire Abdulah, avec la chance d'avoir chacune une chambre. Pour ma part j'ai eu un grand lit avec des draps en satin....qui glissaient ;)
Le premier jour, après Stonehenge, nous avons franchi le pont qui sépare l'Angleterre du pays de Galles
avant de nous diriger vers Cardiff Bay.
Je m'y suis sentie "accueillie" comme à la maison ;)
Nous étions en avance, nous avons donc pu déambuler sur la place Roald Dahl,
admirer le parlement gallois,

le pierbuilding,
ancien bâtiment des chemins de fer gallois
dont la façade garde encore l'empreinte,
cet immense édifice rouge brique qui fait penser à une église.

J'ai aussi fait un tour le long des quais jusqu'au bateau-phare.
Je contemple les marques des crues passées,
les statues...
et un curieux bateau orné de coquelicots. Si je me souviens bien, chaque cercle porte le nom de quelqu'un disparu au combat????
De l'autre côté de la baie s'alignent de nombreux pubs et cafés. Les façades sont joliment décorées.
Voilà, il est l'heure tant attendue et redoutée à la fois, chacun va connaître la ou les personnes qui l'héberge(nt). C'est le moment d'un intense fou rire nerveux qui me fera pleurer dix minutes...
Pour notre premier soir, j'attendais avec angoisse le repas, ayant un souvenir mitigé des talents culinaires de la famille qui m'hébergea en terminale. Heureusement Rob s'avère être un bon cuisinier et ne nous fera que des choses que nous aimons : pizza bbq et salade composée, repas chinois, pâtes et pain à l'ail et surtout un sublime curry thaï à base de poulet, poivrons, champignons, oignons et curry vert....
Le deuxième jour, nous partons pour Big Pit Mine,

une ancienne mine dont l'exploitation a cessé dans les années 1980. Sur les murs des photos de Maggie,
du prince Charles...
Nous commençons par le musée où quelques objets retiennent mon attention: des assiettes aux inscriptions aussi surprenantes
que ces affiches,

des assiettes émouvantes
une repasseuse?
des bâtons de dynamite Dummy (= idiot en allemand, ça me fera sourire un bon moment...),
des reconstitutions d'intérieur et les vestiaires.
Des fossiles ont été retrouvés dans la mine.

A l'époque, la mine est entourée d'une véritable ville dans laquelle tout est prévu pour que les mineurs n'aient pas envie de s'éloigner...
Ces lampes utilisées depuis les années 1800 n'ont jamais changé depuis leur invention en 1823 si je ne m'abuse. On les appelle les lampes Davy ou lampes de sûreté. La couleur de la flamme permet aux mineurs de savoir si du méthane s'échappe des murs. Quand la flamme est orange tout va bien, si elle vire au bleu il faut vite remonter.
Après la visite du musée, nous pénétrons dans une zone surveillée
où nous sommes invités à descendre par groupes d'une quinzaine de personnes. Pour cela, nous sommes équipés d'une lampe qui pèse 5 kgs. C'est déjà lourd autour de la taille, mais c'est bien loin de l'attirail que devait porter chaque mineur.
Robert (décidément...) notre guide nous apprendra beaucoup de choses avec humour et sera assez patient pour que je comprenne tout et que je puisse traduire aux élèves. Nous y apprendrons horrifiés que les enfants commençaient à travailler dès 6 ans et passaient 12h par jour dans le noir, seuls, à guetter le pas des chevaux leur annonçant qu'ils devaient ouvrir la porte à laquelle ils restaient attachés toute la journée. Cette action permettait de laisser passer les chevaux et d'aérer les tunnels. Le tout pour 2 pences la semaine!!!!! Les mineurs, eux, gagnaient l'équivalent de 2 euros par semaine.
Dans le magasin je fonds devant les lovespoon, autrefois cadeau offert par le fiancé en promesse de sa capacité à bien s'occuper de sa future femme, ces cuillères sont aujourd'hui un élément de décoration des maisons galloises et sont magnifiquement ouvragées.
Le pique-nique a des accents français grâce au saucisson du grand-père d'un de nos élèves (sublime le saucisson!!!)
et le fou-rire nous prend en découvrant ces barres chocolatées...

Après la mine, nous retournons à Cardiff pour une rencontre de foot amicale avec les élèves de l'école de quartier. L'an passé ils nous avaient écrasés 15/0, cette année après deux matchs nous nous en sortons moins mal : 4/0 et 5/3 grâce à un buteur de génie ;)
Le goal de l'équipe galloise parle un français superbe, sans le moindre accent (son papa est français) et traduit avant nous (la honte!!!) les propos de son entraîneur!
De retour à la maison, nous allons au pub pour la première fois, au Fox, un pub à la déco sympathique
et aux ardoises alléchantes.

ou encore celles-ci, pleines de promesses de boissons fraîches.
Je baverai pendant toute la semaine, mais nous ne goûterons rien, pas même ce deadly cake qui me faisait de l'oeil.
L'inconvénient de ce type de voyage c'est que la bloggeuse culinaire que je suis se sent frustrée de ne pouvoir axer les visites selon ses goûts et envies ;)
Après une bonne nuit de sommeil, direction Mumbles
ou si vous préférez les mamelons, cité balnéaire proche de Swansea où la spécialité est les coques (là encore pas goûté :( )
Après une petite déambulation sur la pier promenade,





Je prendrais bien cette voiture girly mais c'est à pied que nous sillonnons le bord de mer puis la ville.

nous visitons rapidement la ville au rythme d'un jeu de piste au pied du Oystermouthcastel (château de la bouche d'huître ;) ).
Devant la fontaine du prince, pause photo.
Certaines maisons ont des appartements en sous-sol et il vaut mieux ne pas être grand....
Je profite d'une halte pour déguster une sublime glace aux fruits des bois.
Il faut dire que malgré tout ce que j'avais entendu sur la météo galloise, le soleil ne nous fera défaut qu'un seul jour sur
8!!!
La marée est basse et les bateaux attendent désespérément de pouvoir voguer au loin...


Les maisons de villégiature sont splendides,

de même que les pubs (vous noterez que l'ingrédient majeur, c'est le SEL!!!)

Les fleurs ont des couleurs éclatantes...
Il est déjà temps de regagner Cardiff et son Swalec stadium; le stade de cricket de la ville qui peut accueillir jusqu'à 14500 personnes.
L'abonnement est de 300 livres par an. Swalec c'est l'équivalent d'Edf chez nous. La firme a dépensé 1 million de livres pour que le stade porte son nom pendant 3 ans. Les tribunes sont ornées du daffodil, la jonquille, qui est - avec le dragon gallois rouge- l'emblême de l'équipe. Après une visite des lieux, nous nous retrouvons dans la partie "école" où nos élèves assistent à une démo du sexy Ryan, étudiant sud-africain joueur de cricket.

Pour être joueur de niveau professionnel, il faut au moins 10 ans.
Il me faut un moment pour comprendre les règles de ce jeu mais en fait c'est assez simple (sauf les pénalités): il y a un lanceur et sa "famille" et un batteur. Le but du lanceur est de toucher la base située derrière le batteur (les trois piquets), celui du batteur est de dévier la balle afin qu'elle ne touche jamais cette base et de faire au moins un run à chaque renvoi (de mémoire le run c'est 22 yards soit une vingtaine de mètres).
La "famille" doit récupérer la balle rendue par le batteur le plus vite possible afin qu'il n'arrive pas à faire son run avant que le lanceur ne touche sa base. Quoi c'est pas compliqué, si?? Les élèves ont eu du mal à comprendre (pourtant ma traduction était bonne ;) ) mais après ils se sont pris au jeu, surtout les filles!!! Le prix d'une bonne batte est de 1000 livres je crois mais elles sont payées par les sponsors.
D'ailleurs Roger notre guide qui n'est pas sans rappeler l'entraineur Michel Hidalgo, nous a tenu en haleine en nous parlant de Mark Rampraksh, l'un des plus beaux joueurs (ouais après avoir cherché sa photo je dis ok mais y a mieux!!!), le 13° homme le plus sexy de 2007 ;)
Côté sport un bon lanceur arrive à atteindre les 90/100 miles à l'heure ce qui est rapide, d'où les protections corporelles.
Il n'est pas rare de faire 4 à 6 runs d'affilée selon l'endroit où est renvoyée la balle.
Une rencontre peut durer de 1 à 5 jours. On utilise des balles blanches ou rouges et le fond (un écran situé en face du terrain) est blanc ou noir pour que l'on voit bien la balle.
Pendant les matchs, il n'y a que deux batteurs sur le terrain, les autres sont en salle de repos et suivent la rencontre sur des écrans tv. A chaque sortie d'un batteur, le suivant n'a que 2 minutes pour enfiler les quelques 15 kgs de protection!!! Bref c'est du sport ;)
D'ailleurs pour bien finir la journée, nous nous retrouvons tous au bowling dans le centre Techniquest dont la déco me plait beaucoup

pour une partie endiablée.
Je déguste des nacchos qui auront raison de moi le lendemain et me feront rater la journée que j'attendais avec le plus d'impatience : le château médiéval de Caerphilly et l'écomusée de St Fagans...il faudra revenir!
Après une journée de repos gastrique, je reprends le rythme avec une journée à Cardiff. Pas de bol, c'est le jour de pluie et...nous sommes à pied toute la journée.
Heureusement on peut s'abriter longuement au Cardiff Market,
déambuler dans ses allées,
admirer des produits connus et d'autres moins.
Ce marché est très hétéroclite puisque les fromages typiques cotoient les os de bouchers, les perruques, le bouquiniste....

Il y a même des sucreries pour diabétiques...
Nous faisons le plein de cheddar pour faire le fameux Welshrarebit
Mélanger 30g de beurre mou avec 1 cs de moutarde anglaise (voir photo), une pincée de sel, un peu de poivre de cayenne, 1/4 de cc de worcestershire sauce, 180g de cheddar râpénet 2 cs de bière (de la Brains c'est mieux ;)).
Toaster 4 tranches de pain d'un seul côté. Sur le côté non toasté, répartir le mélange précédent et mettre sous le grill jusqu'à ce que ce soit joliment doré.
Un régal.
Avec le cheddar vous pouvez aussi faire ces pâtes inspirées d'un plat dégusté au Planet Hollywood de Disneyland il y a fort longtemps.
Cuire une fleur de brocolis et un blanc de poulet à la vapeur. Cuire vos pâtes al dente. Dans une poêle faire revenir une gousse d'ail rose de Lautrec puis ajouter le poulet en petits morceaux. Ajouter de la crème et laisser réduire.
Quand elle nappe la cuillère, ajouter le brocolis et du cheddar râpé. remuer et servir mélangé aux pâtes.
Mais sur le marché on a aussi acheté du Caerphilly, un autre fromage que j'ai trouvé proche du parmesan en goût et avec lequel j'ai fait ces scones.
Mélanger 240g de farine avec levure, du sel, 60g de beurre, 120g de caerphilly râpé, de la ciboulette et 145g de lait. Etaler cette pâte sur 4/5 cm d'épaisseur et couper des scones à lemporte-pièce. Cuire 10 minutes à 200° puis recouvrir d'un peu de fromage râpé et laisser dorer doucement au four.
Nous ferons aussi le plein de welshcakes, hotcrossbuns et autres gourmandises....
Un petit tour au milieu des ruelles où une enseigne m'interpelle.
Chaque pub ou café propose des gourmandises bien alléchantes...

On passe également devant le magasin qui a le nom le plus long du monde...et encore la photo le coupe ;)
Un dernier détour dans une jolie arcade où un magasin propose des gâteaux magnifiques...
quelques fous-rires devant les blagues vestimentaires

des photos d'objets kitch-anglais ;)

puis nos pas nous mènent à une taverne
dont le panneau très policé me fait encore une fois sourire...
où nous dégusterons un fishandchips très attendu
et très satisfaisant.
Je me suis d'ailleurs hâté d'en refaire aux enfants.
Mélanger 220g de farine avec 200 g de bière et 1 oeuf. laisser reposer 1h puis plonger vos filets de poisson dans la pâte avant de les égoutter et de les frire. Servir avec des frites ou des potatoes (des morceaux de pommes de terre mélangés avec 1 cc de curry, sel, poivre, 1cc de paprika, des herbes de provence et 2cs d'huile puis cuites à la friteuse) et pour ma part, afin d'utiliser le reste de pâte, des beignets de chou-fleur.
Un petit passage devant le château de Cardiff
où se promènent des policiers (bobbies?)
et des jeunes filles typiquement "anglaises" pour moi
mais déjà il faut repartir, nous sommes attendus dans le temple du rugby, j'ai nommé le Millenium Stadium, un immense stade (quelques 60000 places) qui outre ces matchs célèbres accueille des concerts,
du stock car,.....
Notre guide (le moins sympa de ceux de la semaine mais bon...) nous emmène dans la loge royale (j'ai essayé les wc de la reine, no comment!!!) où nous soulèverons la coupe 2008 remportée par le pays de Galles contre l'Australie si je me souviens bien.
Le stade est immense et la vue est impressionnante. La pelouse ne l'est pas moins, constituée de 70000 carrés d'herbe, il faut 4 jours pour les enlever, 10 jours pour en réinstaller de nouveaux... Même si on n'est pas fans de sport, c'est impressionnant, des vestiaires à la pelouse...
Nous retournons ensuite en ville (enfin à côté car le stade est en plein centre-ville) pour quelques dernières emplettes. Je vais enfin faire le plein de magazines dont le Woman Home fell good food dans lequel je trouverai cette recette de Blueberry buttercake de Bill Granger.
Préparer un crumble avec 175g de sucre brun, 35g de farine, 75g de sel. Réserver.
Pour la pâte, mélanger 125g de beurre et 225g de sucre. Ajouter 3 oeufs puis 250g de farine, 1 sachet de levure, du sel et enfin 250g de crème (aigre à la base mais je n'en avais pas). Verser dans un moule puis recouvrir de 300g de myrtilles et enfin du crmble. Enfourner pour 50 minutes à 160°. Laisser refroidir 10 minutes dans le four puis dehors.
Malheureusement les fruits et le crumble ont disparu sous la pâte et le gâteau est moins présentable que dans le magazine mais le goût est là...

Une halte chez Mark and Spencer, au rayon gâteau ;) une au Starbuck...
Dans les rues, des marchands vendent des bulles...de rêve
pendant qu'un défilé se prépare.
Dernière soirée à Cardiff, nous retournons tous au pub pour fêter notre voyage.
Le lendemain,
après avoir essayé de photographier Windsor mais en route c'est pas facile....

direction Londres .

que nous traverserons au pas de course (et c'est rien de le dire).
le temps en 2-3 heures de pique-niquer à Hyde Park, d'immortaliser les clichés londonniens,
(savez-vous ce qu'il y a là-dedans??
Il y a ça :
!!!!! OMG!!!)

Une petite glace? En attendant que les chevaux traversent... ;)

Le temps encore de marcher
jusqu'à
Buckingham Palace
où nous assisterons à une mini-relève de la garde,
puis très vite quelques vitrines

Un total look Burberry???
Oxford Street de haut en bas en moins de 30 minutes. Autant dire qu'aucun achat ne sera fait, juste quelques photos ;)
De retour dans le bus, je capture quelques éléphants.
Vous connaissiez la Cow parade, voici l'Elefant parade. En fait ces sculptures sont l'oeuvre d'artistes connus et vont être vendues au profit de la préservation de l'éléphant d'Asie qui est menacé d'extinction.
Quelques vitrines connues
Une dernière fontaine avec une bouteille géante contenant un superbe bateau.

Au loin Big Ben,
Westminster,
puis Tower Bridge,
vite,
très vite.
Encore les buildings de la City,


quelques pubs (Nike grandiose, Sex and the City....)


et nous tombons dans le trafficjam qui me rappelle ma chanson préférée de Dire Straits, Telegraph Road "there's six lanes of traffic, three lanes' moving slow....."
Ce qui est marrant quand on comprend un mot sur deux et qu'on ne connaît pas le coin c'est de lire les panneaux...
Du coup, coincé par un accident nous ratons le train prévu et devons attendre le suivant.
Vous n'avez jamais pris le train en bus? C'est comment dire?
Assez glauque. On est coincé sous une lumière artificielle, une chaleur à crever et un sentiment d'oppression, de claustrophobie assez intense.
Il faut dire que le wagon est hermétiquement clos devant et derrière le bus, ça inspire confiance.....
Heureusement ça ne dure pas longtemps. Enfin il reste encore une nuit de bus.....
Mais déjà je peux embrasser mes loulous qui m'ont bien manqué. Pour me faire pardonner, je leur organise un pique-nique avec une ciabatta caprese vue chez hélène. Le square a revêtu ses habits d'été et chaque composition florale célèbre le 30° anniversaire du festival de jazz viennois.
Pour la ciabatta, recette du Pétrin trouvée chez passion culinaire.
Pour la pâte :
300 g farine
120 ml de lait
20 ml d'eau
30 ml d'huile d'olive
8 g de levure fraîche du boulanger
1/2 c. à café de sel
Pour le Biga :
150 g farine
100 ml d'eau
4g levure fraîche du boulanger
Le Biga se prépare la veille en mettant ensemble la levure, la farine et l'eau. On mélange pour avoir une consistance visqueuse puis on couvre et on laisse reposer une nuit à température ambiante.
Sandra suggère aussi que la réfrigérer si on la laisse au-delà de 20h de fermentation
Dans un grand saladier contenant le biga, on ajoute le lait, l'huile d'olive et la levure délayée dans un peu d'eau tiède.
On mélange le tout avant d'incorporer la farine et le sel, on remélange pour bien amalgamer l'ensemble qui forme une pâte très collante et humide, pas de panique c'est normal.
Pétrir en soulevant la pâte et en la battant, elle se raffermit, c'est bon signe. On pétrit ainsi 6 minutes pour conserver l'hydratation de la pâte.
Placer la pâte dans un saladier huilé (à l'huile d'olive bien sûr) et laisser lever 2 h
On huile les mains puis on verse la pâte sur un plan de travail légèrement fariné et on l'étale en un gros rectangle.
A l'aide d'un coupe-pâte, on divise la pâte en deux et on façonne deux rectangles.
On place sur une plaque sulfurisée, puis on passe délicatement ses doigts farinés sur les ciabatte.
Couvrir et laisser lever une deuxième fois environ 1h
Préchauffer le four à 240° avec à l'intérieur un récipient métallique rempli d'eau pour créer de la vapeur.
Enfourner les ciabatte et cuire 5min puis baisser le thermostat à 210° et continuer à cuire environ 15 min.
Laisser refroidir avant de déguster.

Ensuite couper en deux, badigeonner un côté avec du pesto de pistache puis une couche de rondelles de tomates coeur de boeuf, une de mozarelle et enfin des feuilles de basilic frais. Un soupçon d'huile d'olive puis refermer et emballer serré. Réfrigérer avant la dégustation.